Celui avant l’aimait mieux, l’aimait plus fort. Il devait adorer ses collants verts lui. Elle est lascive, méridienne pourpre et dévore le livre de celui qui… Elle rit comme une tordue, et j’ai envie de lui tordre le cou, à l’autre, et de brûler une à une les feuilles dans l’âtre. Elle est belle, putain qu’elle est belle !
La couverture patchwork sur les cuisses, celle tricotée par sa mère, qu’elle ne lave plus jamais. Son thé au jasmin qui embaume la paille japonaise soleil des murs. Son chignon mi-fait, mi à faire. Une baguette du resto aux saveurs du dragon dans les cheveux. Connaître par cœur le mouvement qu’ils font, tels des derviches tourneurs capillaires infinis.
Si elle se retourne, c’est qu’elle m’aime vraiment !
Dans 3, 2,1
Elle me sourit, Jackpot ! J’ai gagné le super bonus !
Un baiser au coin de la joue, au bord des lèvres, à la frontière du rêve et l’interstice de l’amour.
Moi, je la regarde comme une louve, comme La Joconde, je ne suis qu’une larve de Brive-la-Gaillarde.
Le voisin hurle sous la douche : « Et moi, je suis tombé en esclavage, de ce sourire, de ce visage, et
je lui dis emmène-moi ! »
Je me suis toujours méfié de ceux qui sont contre, j’ai tendance à être pour ou tout contre. Critiquer l’anéantissement, c’est y plonger dedans tout nu, les pieds joints. Je trouve le froid vivifiant alors j’ose. Je me mange des vents en pleine face, j’en vomis de la glace. Cette femme, on a envie de la réchauffer, d’allumer un grand feu et de s’y blottir dedans, couler d’émotion tel un marshmallow dégoulinant. L’odeur des marrons grillés dans la poêle trouée. Les mains serrées, l’une contre l’autre, nous, pouffant et chantant : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ! » L’amour rend bête et joyeux c’est ainsi.
La vie est un réel brouillard, fait de peur et de peur. Un anéantissement sans fin, une tristesse infinie, un abîme sans fond. Image froide anesthésiante.
Il a dû écrire cela pieds et mains liées en juillet. Son quotidien, une béance sans nom, un gouffre perpétuel.
Et même si elle prend le livre et le jette au feu,
Même si une larme coule sur sa joue, elle rebondira et éteindra le feu.
Tout devient clair maintenant.
La couverture patchwork sur les cuisses, celle tricotée par sa mère, qu’elle ne lave plus jamais. Son thé au jasmin qui embaume la paille japonaise soleil des murs. Son chignon mi-fait, mi à faire. Une baguette du resto aux saveurs du dragon dans les cheveux. Connaître par cœur le mouvement qu’ils font, tels des derviches tourneurs capillaires infinis.
Si elle se retourne, c’est qu’elle m’aime vraiment !
Dans 3, 2,1
Elle me sourit, Jackpot ! J’ai gagné le super bonus !
Un baiser au coin de la joue, au bord des lèvres, à la frontière du rêve et l’interstice de l’amour.
Moi, je la regarde comme une louve, comme La Joconde, je ne suis qu’une larve de Brive-la-Gaillarde.
Le voisin hurle sous la douche : « Et moi, je suis tombé en esclavage, de ce sourire, de ce visage, et
je lui dis emmène-moi ! »
Je me suis toujours méfié de ceux qui sont contre, j’ai tendance à être pour ou tout contre. Critiquer l’anéantissement, c’est y plonger dedans tout nu, les pieds joints. Je trouve le froid vivifiant alors j’ose. Je me mange des vents en pleine face, j’en vomis de la glace. Cette femme, on a envie de la réchauffer, d’allumer un grand feu et de s’y blottir dedans, couler d’émotion tel un marshmallow dégoulinant. L’odeur des marrons grillés dans la poêle trouée. Les mains serrées, l’une contre l’autre, nous, pouffant et chantant : « Le temps ne fait rien à l’affaire, quand on est con, on est con ! » L’amour rend bête et joyeux c’est ainsi.
La vie est un réel brouillard, fait de peur et de peur. Un anéantissement sans fin, une tristesse infinie, un abîme sans fond. Image froide anesthésiante.
Il a dû écrire cela pieds et mains liées en juillet. Son quotidien, une béance sans nom, un gouffre perpétuel.
Et même si elle prend le livre et le jette au feu,
Même si une larme coule sur sa joue, elle rebondira et éteindra le feu.
Tout devient clair maintenant.