Se prendre pour une fleur Attirer les papillons S’envoler avec eux Déployer ses ailes Se vêtir de leurs couleurs Emprunter leur légèreté Et se poser où bon nous semble Le temps d’une inspiration… Pas belle la vie ??? Si l’oiseau chante bien et avec goût, c’est qu’il chante avec action et avec âme, et qu’il s’anime à sa propre voix… Et ça nous fait quelque chose ! C’est comme si les oiseaux nous aidaient à nous émouvoir, à aimer ce qu’on a sous les yeux, comme s’ils intensifiaient et soutenaient notre lien à nos propres milieux… Je fais une comparaison entre l’oiseau et l’enfant : « Les oiseaux débordent de vie, ne tiennent pas en place, se dépensent, vont et viennent sans nécessité, se plaisant à voler par jeu »… Aux oiseaux comme aux enfants, c’est le mouvement qui est un repos ! Et même la migration est comprise ici comme une guerre faite à l’ennui : « Ils semblent ignorer l’ennui , ils changent de lieu à tout instant, passant d’un pays à un autre, ignorant les distances...
textes issus d'ateliers d'écriture animés par Martin Chabert