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MONSTREs, par Sophie De Freitas

Hier et encore aujourd’hui,
la monstruosité n’a pas encore pas fini de s’étaler,
De nous écorcher, aveugler ou malheureusement de briser,
Tant de destins qui ont mis des années à se concrétiser.
Monstres enfantins du placard,
Monstrueux ancêtres lubriques,
Sociétés qui ne laissent aucune lueur sous les tropiques,
Monstres et abomination,
nous en connaissons tous plus que de raison.
Mais que dire du ou des monstres bien matures,
Qui quotidiennement et parfois bêtement nous torturent,
Monstre de maladies incurables,
Monstres parfois autour d’une table,
Montres enfermés dans leurs illusions,
Monstrueux mensonges aux angles si ronds.
Nous sommes tous de monstrueux acrobates : déséquilibrés, parfois aliénés,
Et pourtant si parfaits,
illuminés de sourires et de gaieté,
De simplicité aussi et parfois de souhaits.

Mais y a t’il un chemin plus sûr,
Bien que sinueux et solaire,
Lumineux et lunaire,
Qui nous libérerai enfin, de ces monstres encore tapis dans tous les coins?
Une maturité trouvée, et le monstre est intériorisé, choyé et pourtant détesté,

 


Quelles autres issues pour échapper aux monstres qui nous entourent,
Que de se rassembler, se soulever, et surtout s’entraider.
Pour iels c’est de l’absurde, pour d’autres des sculptures,
D’autres s’enivrent de vin, pensant les vaincre jusqu’au matin…
A nous et chacun.e.s de se libérer, de nos monstres les plus familiers,
Sans jamais se laisser happer, par des schémas ou évidences nocives.
Sans oublier nos libertés, et chemins encore à vivre.
Libertés, amours et sérénité :
C’est si beau que parfois on s’y croirait !